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Les Begonia en suspension

Patrick Rose

 

Merci de citer ce travail comme suit :

ROSE Patrick (1991)

Les Begonia en suspension

Le petit bégofil

N°12, décembre 1991 et n°14, mars 1992)

 

Ils sont, selon les cas, retombants, grimpants, épiphytes, rampants. Leur classement est souvent difficile et leur culture échoue parfois, faute d'affiliations correctes. Les Begonia de type scandens selon l'appellation latine, ou trailing-scandent selon l'appellation anglo-américaine (Thompson) sont pourtant intéressants à cultiver, pour peu qu'on les démarre dans de bonnes conditions. Nous cultivons à Rochefort, de nombreuses plantes en suspensions. C'est même ce qui nous a permis, dans un espace relativement restreint, de laisser se développer un grand nombre de sujets importants. Nous verrons dans un prochain article, les contenants et modes de cultures qui vous permettront de réussir vos suspensions. Nous avons d'abord choisi ici de parler des Begonia retombants, de leur végétation et donc du choix des plantes à installer en coupe ou en panier. Vous trouverez plusieurs subdivisions, et pour chacune, plusieurs espèces ou hybrides précisés. A vos catalogues et bonne recherche !

Les retombants classiques

Pour les vieux collectionneurs, ce sont en fait des plantes grimpantes, munies de racines adventives qui leur permettent, à l'instar de notre lierre commun, de grimper à l'assaut des arbres tropicaux pour aller chercher la lumière. Que ceux qui ont visité l'exposition d'Auteuil en Octobre 1990, se souviennent de la photo de Patrick Blanc : un Begonia glabra qui lançait une grêle tige flexueuse, tortillant sur un tronc à l'écorce accueillante. Dans cette catégorie, se rangent B. fagifolia, B. convolvulacea, B. glabra et ses variétés, B. solananthera, B. radicans (ex B. procumbens, ex B. limmingheiana) et leurs hybrides obtenus entre eux ou avec B. dichroa : B. 'Pot Pourri', B. 'Florence Carrell', B. 'Fragant Beauty' (plus fragile, il craint l'excès d'eau mais il a une superbe floraison rose parfumée). Je reste sceptique devant B. 'Ellen Dee', qui fleurit difficilement.

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Les épiphytes africains

Ils sont en fait les seuls vrais retombants. Ils ont souvent été dénichés par les botanistes au Cameroun ou dans le golfe de Guinée où ils poussent sous forme de longs rameaux sarmenteux, parfois très fins (B. polygonoïdes, B. rhopalocarpa, B. jussiaeicarpa, B. komoensis) ou parfois plus épais (B. manii, B. molleri, B. kisuluana, B. eminii, B. ebolowensis) (Hutchinson, 1954, Flora of West Tropical Africa)

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Les rampants

Plusieurs Begonia sont en fait des couvre-sols, presque stolonifères, un peu comme nos fraisiers et ne se prêtant pas vraiment à la culture en suspensions.

Je suis plus mesuré à leur égard et je conseillerai plutôt de les cultiver en petites suspensions, jeunes et renouvelées fréquemment, un peu globuleuses, sans en attendre de longues tiges pendantes (bouturage très facile). Ainsi, B. thelmae n'est pas vraiment une bonne plante pour la suspension et devra juste recouvrir son contenant. Si vous le laissez trop pousser, ses vieilles tiges se nécrosent à la base. B. U002 (B. 'Kiwi' hort . = B. thelmae x B. soli-mutata : B. 'Boomer' hort.) est beaucoup plus sympa, il s'arrondit bien, mais vieillit également assez mal. Hormis les classiques, ou ceux dont le mode de croissance inspire une culture en suspension, plusieurs espèces ou hybrides peuvent s'y prêter de façon très libre, ayant un port naturel souvent léger, convenant parfaitement à ce procédé.

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Les buissonnants ou rhizomateux à suspendre

Ils sont légion et nous n'en finirions pas de les citer tous. J'ai choisi de vous présenter les "têtes de chapitre" dont il sera facile de décliner une descendance ou un air de famille.

Chez les buissonnants, les formes sont légères, aériennes. Les feuilles sont souvent petites, entières ou finement découpées, les espèces concernées étant en général classées dans les bégonias filicifoliés (à feuillage de fougère). Les fleurs sont également - fines et souvent nombreuses. Parmi ceux-ci., citons: B. 'Fuchsifoliosa', B. 'Floribunda Rosea', B. foliosa, B. holtonis (délicieusement parfumé mais impossible à domestiquer), B. U 010 (plus connu en France sous l'appellation impropre de B. 'Weiss Schnee'), B. serratipetala. Je distinguerai ensuite deux types. Les B. mazae, formes, variétés et cultivars que les Thompson classent d'ailleurs dans leurs "Trailing Scandent", mais que je qualifierai plutôt de sarmenteux.

Leurs longues tiges fines soutiennent des floraisons vaporeuses, blanc rosé, qui éclairent avantageusement des feuillages assez sombres (B. mazae f. nigricans est l'un des plus beaux).

A mettre dans le même lot, des plantes plus fragiles mais très belles: B. pustulata, B. mexicana, des B. imperialis et variétés et leurs hybrides obtenus par croisement avec B. pustulata : B. 'Silver Jewell', B. 'Silver Misono', B. ' Emerald Jewell'.

Les B. bowerae, variétés et hybrides ont des formes globuleuses, une végétation fournie et pour les cultivars à végétation plus importante, des pétioles souvent longs qui méritent eux-mêmes d'être en "liberté suspendue" : B. ' Cleopatra' , 'Virbob', 'Norah Bedson', 'Bokit' ou le déjà célèbre 'Rayon Vert' d'Henri Laporte, ou plus gros encore : B. ' Beatrice Hadrell', B. 'Brown Lake'.

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Sortez des sentiers battus : Suspendez des bambusiformes ou des gros bois

Nous avons souvent suspendu des bégonias bambusiformes, en choisissant de préférence : des cultivars nains issus de B. corallina ou de B. dichroa (B. 'Pinafore', B. 'Tomoshibi', B. 'Lenore Olivier', B. 'Orange Rubra', B. 'Orange Dainty'), ou des Begonia de végétation moyenne mais à forte floribundité et à grappes pendantes (B. 'Comte de Miribel', B. corallina, B. 'Olei Silver Spot', B. ' Di-Anna', B. 'Di-Erna' , B. Douglas Nisbet'), ou encore tous les types Mallet qui ont, en général, une végétation assez courte, un peu disparate et difficile à maîtriser par tuteurage. Évitez les bambusiformes colonnaires du type 'Lucerna' ou 'Sophie Cecile', qui eux, ne s'y prêteront jamais; Par contre, vous pouvez tout à fait essayer avec quelques "tiges fortes" qui, en culture libre, s'arrondissent assez facilement: B. egregia, B. soli-mutata .

J'ai volontairement laissé de côté les Begonia tubéreux et semperflorens dont la culture en suspension coule de source. Il faudrait y consacrer un chapitre entier !

De même, cette liste n'a pas la prétention d'être exhaustive mais de vous orienter vers des cultures différentes, originales, esthétiques et qui vous permettront de gagner de la place ou d'apprécier vos plantes en liberté, mieux éclairées, et sans tuteurs.

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Le contenant

Le contenant est le point crucial de la culture. Il ne devra pas être trop étroit pour retenir suffisamment d'eau à chaque arrosage, ni trop large pour ne pas noyer nos plantes. Il devra rester suffisamment esthétique pour être vu d'en bas, ou au moins à la hauteur des yeux. Son volume devra aussi être en rapport avec la masse de la plante et son volume final. J'insiste bien sur ce dernier point, le choix de la taille du pot ou de la coupe étant trop souvent fait en fonction de ta masse de la plante à rempoter et non de ce qu'elle sera dans quelques mois. Une coupe basse, ou une demi-sphère sont en général les meilleurs contenants pour toutes formes retombantes, ou appelées à retomber. Elles seront rapidement dissimulées par la masse du feuillage et peuvent s'accrocher facilement par un simple croisillon de ficelle passé sous la coupe ou la soucoupe. Le panier à orchidées, carré, en bois, ajouré convient aussi parfaitement. On peut le monter soi-même facilement avec des petites baguettes carrées de 8mm à 1cm de côté (ou plus), que l'on superpose, ce qui permet ainsi de bâtir un panier aux dimensions voulues. Veillez à vous garantir contre le vieillissement du bois en le traitant ou en le vernissant. Vous y placerez des retombants vrais, comme les épiphytes africains qui s'y installeront d'autant mieux que leur substrat sera aéré (voir plus loin), et qui parviendront parfois à installer des racines directement sur le bois pour peu qu'ils soient cultivés en serre humide, (B. squamulosa, par exemple, ou des rampants asiatiques : B. pavonina).

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Le "basket"

Le panier ou "hanging-basket" des anglo-saxons (qui suit leur "hanging containers") est l'une des meilleures techniques pour cultiver des suspensions. Il nécessite une véranda, une serre ou bien une culture extérieure en été, mais vous n'aurez jamais d'aussi beaux Begonia qu'ainsi. Que ceux qui possèdent le "Thompson" (M.L. et E.J. Thompson: Bégonias, The Complete Reference Guide-1981) se référent au chapitre IV et justement au passage relatif aux suspensions. Les photos des pages 223 et suivantes, après nous avoir fait rêver, ont été nos premières inspiratrices quand nous avons cherché à adopter, puis à adapter ce mode de culture.

Le premier point crucial a été de se procurer le panier, qui pour être si courant outre-Atlantique ne l'est pas tant en France. Ce fut chose faite en 1988, quand nous avons découvert un importateur français de matériel britannique qui proposait des paniers plastique (donc économiques et surtout légers), à mailles assez serrées, mais toujours très aérées. Une petite chaîne assez solide permet d'accrocher ce panier d'un diamètre de 30 cm, en trois ou quatre points selon les séries. Le seul inconvénient réside dans le point d'accroche de la chaîne au panier qui peut s'avérer fragile a la longue: le plastique travaille à la chaleur, se casse avec le poids. Attention donc si vous devez le placer au-dessus d'un lieu de passage. A Rochefort, nous avons pris l'habitude de les renforcer systématiquement avec une attache de fil de fer (diam. 1mm).

En dehors de ce panier plastique, il existe aussi des modèles métalliques, plastifiés vert; le plus souvent à mailles plus larges ( et de ce fait moins faciles à remplir mais nous y reviendrons). Ces modèles haut de gamme, beaucoup plus chers sont vendus directement par des pépiniéristes. Ils sont bien sûr plus solides, donc plus durables et souvent plus larges, ce qui peut être utile si l'on veut réaliser des compositions plus importantes.

L'intérêt majeur de ce type de suspensions réside dans l'énorme possibilité d'aération du substrat. En effet, en partant du principe que les Begonia ne peuvent se cultiver que dans un substrat léger, aéré, laissant respirer et croître les fines racines et radicelles, nous recherchions toutes les techniques qui pourraient permettre d'abreuver en été (à Rochefort, il fait très chaud, jusqu'à 40° en certains points de la serre), sans pour autant faire "cuire les racines dans leur Jus". Avec ces paniers, nos grosses plantes ont enfin la liberté voulue, sans que nous ayons à craindre un poids excédentaire.

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La garniture

Vendus avec des garnitures intérieures en plastique ou tourbe compressée ou fibre de fougère, ces "baskets" ne posent pas le problème de retenue de terre auquel on pourrait s'attendre.

Nous avons pris l'habitude, à Rochefort, de cultiver sans garniture pour permettre encore plus d'aération. Cela nous a poussé à rechercher un certain type de substrat dont je reparlerai plus loin. En fait, je vous conseille plutôt de laisser les garnitures qui sont souvent assez esthétiques (dans un contexte un peu rustique, je l'admets). Les plus courageux ou les "puristes" garnissent les parois de mousse de sphaigne. J'emploie le terme courageux, car il faut aller la chercher en forêt où elle se trouve de plus en plus rarement, mais cela vous donnera l'occasion d'une balade !

Une photo de couverture de "The Begonian", la revue bimestrielle de l'American Begonia Society, montrait un panier garni de sphaigne d'où s'échappait de-ci, de-là, des rameaux de Tillandsia usneoides, ou mousse espagnole ou fille de l'air. Cette excellente idée n'est cependant réalisable qu'en serre (pour la bonne tenue du Tillandsia). Sachez également qu'une touffe de cette plante se vend assez cher (entre 150 à 200 fr pour une touffe de 30 à 50 cm de long sur 5 à 10 cm de diamètre). Mais sachez aussi qu'à partir d'une première touffe, la croissance et la multiplication sont infinies.

A noter : l'utilisation préférentielle de la sphaigne pour des épiphytes (B. polygonoides, B. jussiaeicarpa, B. squamulosa ...)

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Le substrat

Cultivant sans garniture, nous avions besoin, pour ces paniers, comme pour toutes les suspensions, d'un substrat fibreux, aéré, léger, non seulement pour la pénétration racinaire, mais également d'une faible masse volumique pour limiter le poids de la suspension (qu'il faut parfois décrocher, déplacer pour l'entretien des plantes). La capillarité est elle aussi un point crucial de notre recherche et elle doit vous préoccuper également. En effet, notre irrigation par goutte à goutte, en un seul point de la surface, laisse supposer que le substrat lui-même répartit le faible volume d'eau apporté. De même vos suspensions sont souvent placées dans des endroits peu accessibles et l'arrosage se fait parfois à l'aveuglette, sur un sol déjà bien desséché, d'où la nécessité d'un substrat propageant facilement la plus infime parcelle d'humidité.

La rétention sera nécessaire pour permettre aux racines de s'abreuver suffisamment avant l'écoulement de l'eau et leur laisser le temps d'alimenter toute la plante. L'aération, à l'inverse, leur permet de respirer, de ne pas pourrir, enfermées dans une gangue bourbeuse. C'est la moyenne, la juste barrière entre ces deux exigences qui feront la réussite de vos suspensions, comme de vos potées de Begonia en général.

Votre substrat ne doit jamais se dessécher, craqueler, ni au contraire, vieillir prématurément en noircissant, se couvrant d'algues vertes à sa surface. Il doit rester spongieux, un peu "élastique" au toucher. Nous avons ainsi choisi deux types de substrats. Le premier, le plus ancien, est composé de 60% de tourbe blonde de sphaigne, 10% de tourbe brune et 30% d'un flocon textile en polypropylène qui joue le rôle de drainage et d'aération. Des oligo-éléments, de la corne assurent la fertilité de ce substrat. Ce produit professionnel est encore indisponible sur le marché du particulier. mais vous pouvez facilement le reconstituer en remplaçant éventuellement le flocon textile par du polystyrène ou de la vermiculite. Choisissez des éléments légers, évitez le sable, très bon pour le drainage mais souvent trop lourd.

Le second, que nous avons déniché depuis peu, est essentiellement composé de tourbe, mais beaucoup plus fibreuse. Ce terreau de subirrigation pour plantes acidophiles est composé de 80% de tourbe blonde de sphaigne et 20% de perlite. Le broyage grossier laisse encore de nombreuses parties filamenteuses qui conviennent parfaitement aux grosses potées et à nos paniers (à déconseiller cependant pour des petites coupes). Les longues parcelles de tourbe remplacent avantageusement la sphaigne pour garnir le tour des paniers. Ces deux substrats sont l'un et l'autre acides (pH de l'ordre de 5 à 5,5) et semblent convenir à un grand nombre de plantes qui sont parfois dans nos paniers depuis plus de deux ans. Le milieu semble stable et vieillit suivant un cycle normal. Nous y voyons régulièrement s'implanter des mousses, fougères (endémiques ou tropicales, sans que nous puissions vraiment expliquer comment elles sont arrivées là), bruyères, sédums et toutes sortes de plantes dont le vent se fait l'heureux transporteur. Sans compter bien sûr de nombreux semis spontanés de Begonia.

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L'arrosage

Là encore, point crucial. Comme toujours, bien laisser sécher avant de réarroser. Nous nous permettons à Rochefort d'arroser régulièrement sans tenir compte de cette précaution, mais c'est en fonction de nos substrats qui nous le permettent de par leur aération naturelle. De plus, nous surveillons quotidiennement les potées de façon à corriger le moindre excès par un retrait du goutteur, ou le moindre manque (volume quotidien insuffisant ou capillarité trop faible) par un arrosage manuel, voire le rajout d'un goutteur supplémentaire. A l'inverse, si vous placez vos suspensions en extérieur, souvenez-vous que l'air circule librement autour de toute la plante et qu'à volume égal, une plante séchera plus vite que dans votre salon ou même votre serre. Les courants d'air peuvent également accélérer le processus. Surveillez donc plus fréquemment vos potées.

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La lumière

Placées en hauteur, vos plantes reçoivent déjà un peu plus d'éclairage et en profitent mieux. Sur les bambusiformes, les entre-nœuds sont plus courts, les plantes plus trapues et plus solides. Les feuilles et les fleurs sont plus colorées. Méfiez-vous cependant, en serre ou en véranda, d'un vitrage qui brûlera plus vite certains feuillages. Prenez garde aux expositions Sud ou Ouest souvent néfastes. Évitez de suspendre des joyaux de sous-bois asiatiques, sauf sous les tablettes (B. pavonina, B. decora, B. cathayana et leurs descendants: B. 'Velvet Queen' et tous les B. Rex Cultorum). Cependant, nous avons suspendu avec succès B. 'Exotica' hort. ou B. serratipetala qui se sont beaucoup plu à la lumière, je dirais même au soleil de Novembre à Avril. A vous de tenter diverses expériences, en restant très prudents et en restant attentifs pendant les premières heures d'accrochage.

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Le tuteurage

Il n'est en général pas nécessaire, les plantes suspendues se fortifiant d'elles mêmes ou étant plutôt taillées. Attention cependant si vous choisissez des Begonia bambusiformes (B. 'Comte de Miribel', B. corallina ou de leurs hybrides qui se prêtent à ce type de culture), leurs rameaux d'abord retombants seront progressivement remplacés par des tiges plus érigées ayant parfois tendance à déséquilibrer l'ensemble. Prévoyez donc dans ce cas des poteries plus profondes où la motte trouvera sa place, restera coincée quand surgiront les cannes. Tout ce que nous pouvons vous souhaiter est que votre plante se déséquilibre sous le poids de lourdes grappes de fleurs, plus nombreuses les unes que les autres...

N'hésitez pas alors pour un temps à tuteurer la base de la tige à l'aide d'un petit bout de bambou.

 

P.S. Un petit truc relevé un Jour dans l'Ami des Jardins dans un article de Philippe Bonduel, qui ne m'en voudra pas de le rapporter aujourd'hui: faites adopter la forme d'un ballon à du grillage fin. Facilement malléable, il constituera à peu de frais un panier pour l'été (à moins d'être galvanisé, il aura du mal à résister beaucoup plus longtemps.).

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