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Michel Begon

Patrick Rose

 

Merci de citer ce travail comme suit :

ROSE Patrick (1998)

Michel Bégon

Le petit bégofil

N°34, mars 1998

 

Figure 1 : Miche BEGON (tableau de Hyacinthe Rigaud - Photo Drouot -Yvonne BEZARD - p. 4)

 

                Rochefort connaît bien Michel BEGON, puisque, si elle ne lui doit pas son existence, ni son destin de « grand port du Ponant », décision de Colbert ; elle lui doit quand même ses contours actuels et sa construction définitive. C’est à Michel BEGON, que Rochefort doit sa charte architecturale et son ordonnancement militaire. C’est à Rochefort que Michel BEGON a effectué la plus longue partie de sa carrière, vingt deux ans à Rochefort sur quarante-huit au service de Louis XIV.

 

                Cet article est largement inspiré du livre d’Yvonne BEZARD sur les BEGON[1]. Cette biographie de la famille est, en fait, principalement consacrée à Michel BEGON V, parrain de notre Begonia. Je n’avais que peu de choses à ajouter et, après quelques précisions de ma part, et un bref résumé du début de l’ouvrage et de la vie de BEGON, j’ai prélevé quelques passages parmi les plus importants pour une brève biographie de l’intendant.

                Première précision, cependant, pour corriger tout ce qui a pu s’écrire sur Michel BEGON dans les dictionnaires, encyclopédies, livres sur les Begonias ou ouvrages de vulgarisation divers. Il a bien été Intendant des Antilles Françaises, mais jamais Gouverneur de Saint-Domingue, poste beaucoup plus restrictif. Il eut d’ailleurs à contrôler les exactions d’un gouverneur de Saint-Domingue en 1684 (voir plus loin). Il y a effectivement confusion dans l’utilisation de Saint-Domingue. La croyance selon laquelle Plumier découvrit le Begonia à « San Domingo », l’actuelle République Dominicaine, est basée sur une mauvaise interprétation du nom Saint-Domingue. Saint-Domingue est un synonyme d’Haïti et non la République Dominicaine. Celle-ci et Haïti constituent ensemble une simple île, découverte par Christophe Colomb en 1492, et nommée par celui-ci Hispaniola (Petite Espagne). Le tiers Ouest de cette île, sous le nom de Saint-Domingue, était une colonie française jusqu’à 1803. La République d’Haïti, de langue française, était alors fondée. La partie restante de l'île constitue la République Dominicaine, de langue espagnole.[2]

                L’Intendant avait à contrôler une zone beaucoup plus étendue. Les Antilles Françaises comprenant la Martinique, la Guadeloupe, Saint-Domingue (l’actuelle Haïti), Saint-Christophe. C’était un administrateur de territoires, et non le simple représentant de l’Etat sur une petite partie de ces territoires. Lla plupart des dictionnaires français, et même des encyclopédies, qualifie BEGON de gouverneur des Antilles, ou de Gouverneur de Saint-Domingue.

 

Figure 2 : Michel BEGON, gravé par Lubin (Y. BEZARD - p. 129)

                J’ai même trouvé trace d’un gouverneur du Canada (C’est son fils : Michel BEGON VI 1667 - 1747 qui sera Intendant du Canada de 1711 à 1725); De quoi ajouter encore à la confusion.

 

                Pour mémoire, enfin, la troisième fille de Michel BEGON V, Catherine (1670 - 1708) épouse en 1691 Roland BARRIN, Marquis de la Gallissonnière, chef d’Escadre. Leur fils, Roland-Michel BARRIN, Marquis de LA GALLISSONNIERE (1693-1756) sera Lieutenant-Général des Armées Navales. Né à Rochefort, il devient Administrateur Général du Canada de 1747 à 1749, et participe activement à l’introduction en France de nombreux végétaux du Canada. C’est ainsi qu’il fit planter en 1749 dans le jardin Botanique de Rochefort, un Gleditschia triacanthos, très certainement introduit pour la première fois en France.

 

                Mais revenons à Michel BEGON.

 

                NAISSANCE A BLOIS EN 1638

 

                Né à BLOIS, ville du Centre de la France, en 1638, il descend d’une famille originaire de Bretagne, fixée à Blois depuis le XVI° siècle. Les BEGON portent tous héréditairement le prénom de Michel avec un numéro pour éviter les confusions. Michel BEGON III (1570- 1652), écuyer et conseiller du roi eut 6 filles et un seul fils : Michel BEGON IV (1605 - 1683), conseiller du roi, receveur des tailles à Blois et commissaire des guerres. Le ministre Jean-Baptiste COLBERT épousera une petite-fille de Michel BEGON IV.

 

                De sa femme Claude VIART, épousée le 05 juillet 1637, Michel BEGON IV avaient six enfants : Michel BEGON V, né le 25 ou le 26 décembre 1638[3], dit aussi Michel BEGON l’aîné, ou Michel BEGON l’intendant, pour le distinguer de son plus jeune frère, Michel BEGON le jeune, dit  aussi Michel BEGON de MONTFERMEIL, futur commissaire général de la Marine, né le 16 avril 1655.

 

                La jeunesse de Michel BEGON se passe en l'hôtel d’Alluye à Blois[4], acquis en 1643 par Michel BEGON IV. [5]

 

                Il rencontre Gaston d’Orléans « qui possédait Blois dans son apanage et qui y avait été exilé plusieurs fois, s’y était fixé définitivement en 1652 : il connut le receveur des tailles (Michel BEGON IV) et l’honora de son amitié. Ses collections d’antiquités, de plantes et d’animaux, ses médailles et sa riche bibliothèque furent visitées souvent par le jeune homme avide de science. Michel (V) garda toute sa vie le souvenir des livres en vélin.

 

                Michel BEGON l’aîné fureta dans les collections du château et dans la bibliothèque paternelle, mais il fit aussi des études régulières au collège des Jésuites. Ses progrès dans les belles lettres ravissait son père. Michel se tourna vers la magistrature. Il fit son droit à Paris, devint conseiller garde des sceaux au Présidial de Blois le 13 décembre 1662, président du même tribunal le 1° mai 1667. »[6]

 

                « Michel BEGON s’initiait parallèlement aux fonctions administratives ; de 1665 à 1679 il servit comme subdélégué les intendants de la généralité d’Orléans.[...]A l’âge de 39 ans, Michel vivait encore à Blois. Dans cette longue période il ne connut pas d’autre événement que son mariage avec Madeleine DRUILLON[7], fille de Pierre DRUILLON, maître en la Chambre des comptes de Blois, qu’il épousa le 16 février 1665 à Saint-Solenne. »[8]

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1677 : UN PREMIER POSTE A TOULON

 

                « En 1677, COLBERT envoya BEGON à Toulon pour servir de commis au Trésorier de la marine. »[9]

                « Le 26 novembre 1680, il est nommé commissaire à Brest, puis au Havre du 29 septembre 1681 au 1° mai 1682. Il apprend son métier, ne séjourne jamais longtemps nulle part »[10]. « De janvier à mai 1682, il exerça pour la première fois un commandement en chef dans un port. Les grands ports militaires étaient alors Rochefort, Brest, Toulon et Marseille pour les galères, mais le Havre était aussi pourvu, comme les précédents d’un intendant depuis 1680 »[11].

                « Alors que BEGON se donnait tout entier à l’administration du Havre, il reçut une lettre de Jean-Jacques CHARRON, marquis de Ménars, frère de Mme COLBERT, qui annonçait les dernières intentions du Ministre. [...]Il pensait un bien infini de BEGON et il avait l’intention de l’envoyer en Amérique comme intendant des Iles. BEGON fut ébloui et touché par cette marque de faveur. »[12]

 

                BEGON fut alors présenté au Roi et le nouvel intendant « après avoir promis à Louis XIV  son dévouement eut la joie d’entendre les félicitations royales : « Je suis content de vous et je compte que vous vous acquitterez de la Commission d’Intendant aux Iles de l’Amérique avec le zèle dont vous m’avez donné des preuves dans l’exercice de vos précédents emplois. ». »[13]

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1682 : LES ISLES D’AMERIQUE

 

                « Les lecteurs de la Gazette de France apprirent que le 12 septembre 1682, le sieur BEGON, Président du Présidial de Blois et ci-devant Commissaire général de la marine à Brest et au Havre-de-Grâce, était parti pour aller exercer la charge d’Intendant de justice, police et finances dans les Iles françaises de l’Amérique »[14].

 

                Il parvient à Saint-Pierre de la Martinique le 23 novembre 1682. « Dès le mois de février 1683, BEGON se met à parcourir la Martinique, la Guadeloupe et Saint-Christophe, en compagnie du Lieutenant-Général de Blénac »[15]. « BEGON parcourut ces terres extraordinaires, doublement intéressé et comme savant « curieux » et comme administrateur. Nous savons que le grand collectionneur put satisfaire aux Iles sa passion pour les produits rares et précieux et qu’il fit un catalogue de toutes les plantes qui croissent aux Antilles[16]. BEGON s’efforça de développer toutes les cultures, d’intensifier les défrichements.[17] ».

 

                BEGON partit en mission sur Saint-Domingue, où il débarque le 1° août 1684. Il s’aperçoit vite que cette île est aux mains des flibustiers qui, « seuls, empêchent les espagnols de se rendre maîtres de cette possession française. ».[18] Il y restera jusqu’à son départ

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1685 : RETOUR EN FRANCE

 

 

MARSEILLE ET LES GALERES

 

                En 1685, BEGON est rappelé en France, comme intendant des galères. Il s’embarque en mars 1685 (alors que son dernier fils Claude-Michel n’est né que le 15 mars), et arrive à Marseille. Il aura à gérer la construction des galères et surtout les forçats. Passons sur cette période qui laissa à BEGON lui-même un fâcheux souvenir.

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1688 : ROCHEFORT OU L’APOGEE D’UNE CARRIERE

 

                En septembre 1688, BEGON échangea l’intendance des galères contre celle de Rochefort.

 

                « Le premier septembre 1688, BEGON reçut une commission d’intendant de la marine au port de Rochefort. La marine, le port, la ville entrèrent seuls dans ses attributions pendant six ans. En 1694, il devint aussi intendant de la généralité nouvellement formée de la Rochelle et son autorité s’étendit sur tout le pays d’Aunis et de Saintonge. Rochefort, cependant resta sa résidence. Il y fut le maître presque absolu, le commandant de la marine ne jouant alors qu’un rôle secondaire. »[19]

 

                La charge est cependant lourde, la France étant en guerre pendant une longue partie de l’intendance de BEGON, et Rochefort étant le plus grand arsenal du Royaume.

                « BEGON connaît des heures de trêve, d’évasion ; il se retire dans sa bibliothèque, dans le cabinet où il réunit ses collections. Il correspond avec des savants. Il suit à la piste les nouveaux trésors qu’il veut acquérir.. Il connaît les joies avides de la découverte et les joies avares de la conservation. BEGON est curieux. »[20]

                « Pendant qu’il était intendant des galères à Marseille, BEGON fit entreprendre au Père Plumier, religieux minime, et au Botaniste SURIAN, un voyage en Amérique pour aller récolter des plantes. SURIAN envoya à BEGON des plantes vives en terre, Plumier lui adressa des lettres ou l’intendant put retrouver quelques unes des impressions fortes qui l’avaient frappé quand il parcourait les Iles »[21].

Figure 3 : Michel Bégon (Yvonne BEZARD - p. 273)

 

                « Après son retour, le Père Plumier publie une Description des plantes de l’Amérique avec leurs figures. Des fougères y sont gravées d’un trait fin ; les nervures et les crosses disposées comme des motifs de décoration tissent un réseau de dentelle. La fougère-arbre à pinules dentelées ressemble par son port à un petit palmier. La grande hémionite à cinq feuilles pousse ses noires racines chevelues dans les forêts humides et sombres, le long d’un ruisseau, proche le Massacre, vers le Port-de-Paix, à Saint-Domingue ; les lanières de la langue de cerf se penchent vers la source de la Rivière froide, la fleur de la passion ouvre largement ses pétales d’écarlate [22]. Le Père Plumier rapporta d’Amérique une fleur grasse et charnue qui n’avait pas de nom ; il lui donna pour parrain le généreux intendant et il l’appela Begonia.[23] »[24]

 

 

 

                BEGON mourra à Rochefort le 14 mars 1710, quelques années avant ce Roi qu’il avait si fidèlement servi qu’Yvonne BEZARD le qualifie de « meilleur Intendant de Louis XIV ». Ainsi, n’hésite-t-elle pas à écrire au début de son ouvrage : « Il [COLBERT] trouva en la personne de Michel Bégon l’aîné, intendant des Iles d’Amérique, puis de Rochefort, un homme d’une vaste intelligence et d’une abnégation absolue, digne de remplir les postes essentiels qui lui furent confiés . Bégon défendit les Antilles contre les difficultés économiques et contre l’anarchie. Il gouverna pendant vingt et un ans Rochefort, le grand port du Ponant d’où sortaient les bâtiments nouvellement armés que la guerre réclamaient sans cesse, le ravitaillement et les troupes, qui s’en allaient vers les colonies d’Amérique. Si l’on juge Michel Bégon d’après son rôle administratif en Aunis et Saintonge, on peut le considérer, sans doute, comme le meilleur intendant de Louis XIV. Extraordinairement zélé pour le bien public, acharné au travail autant que son maître COLBERT, malgré les rebuffades et les injustes reproches, il mourut à son poste, miné par les soucis et les excès d’un labeur épuisant, comme son protecteur était mort. Son esprit ouvert lui fit comprendre que l’intérêt de l’Etat et le bonheur du peuple coïncidaient le plus souvent.[...] Cette physionomie attachante semblerait austère, si une sensibilité paternelle très vive pour l’époque et une passion furieuse pour les collections artistiques n’y ajoutaient leurs nuances de douceur et de fantaisie »[25]

 

Rochefort lui doit sa salubrité, son assainissement, mais surtout sa construction « en dur », ainsi que le résume son épitaphe

sur sa tombe, en l’église

Saint-Louis de Rochefort :

« Hanc nascentem urbem ligneam invenit,

Lapideam reliquit »

« Il trouva la ville naissante

en bois,

Il la laissa en pierre »

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Figure 4 : Michel BEGON (Yvonne BEZARD - p. 81)

QUELQUES PASSAGES DE SES LETTRES

 

                Dans une lettre de BEGON, de Rochefort, du 7 novembre 1690, il nous dit que « le P. Plumier me mande qu’il faict travailler fortement à graver les planches de son Histoire naturelle des Antilles. » S’agit-il déjà de la Description qui ne porte pas encore son titre???

 

Figure 4 : EX- LIBRIS de Michel BEGON, Intendant de Rochefort (Yvonne BEZARD - p. 161)

 

                               Une autre lettre de BEGON, daté du 21 juin 1693, de Rochefort, nous apprend le retour de SURIAN et Plumier, sans doute de leur second voyage, et l’impression de l’ouvrage de Plumier : « Je crois vous avoir mandé qu’il n’y a plus de maladies contagieuses à la Martinique.

                Le sieur SURIAN, médecin botanique en est de retour  ; je l’avois envoié de Marseille en ce pais là en 1688 par ordre du Roy avec le P. Plumier pour examiner les vertus des plantes et l’usage qu’on en pourroit faire dans la médecine ; il y a travaillé avec succès et a rapporté plusieurs volumes des mémoires qu’il a faits que j’ay seulement parcouru, n’ayant pas assés de loisir pour les examiner à fonds ; il se propose de les mettre en ordre lorsqu’il sera en repos chés lui et de les donner ensuite au public.

Vous scavés que l’impression du premier volume du livre du P. Plumier est achevée au Louvre ; j’y ai donné ordre qu’on fist enluminer l’exemplaire en grand papier que j’ay fait tirer pour moi. »

En 1701 (27 décembre), toujours de Rochefort, « le P. Plumier travaille aux plantes usuelles dont il m’a envoyé une feuille. Cet ouvrage est fort avancé, il en a commencé un autre dans lequel il y aura une infinité de planches sur les poissons extraordinaires, les insectes et les coquilles, qu’il a vu dans ses voyages, on le sollicite fort d’aller en Guinée... »[26]

 

                J’espère que ces quelques lignes auront permis d’éclaircir la vie de Michel BEGON, pour nos amis Begophiles, de Rochefort, de France ou d’ailleurs. Ce résumé permettra peut-être également de mieux comprendre l’importance de Rochefort dans la vie de Michel BEGON, et inversement.

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[1] Yvonne BEZARD - Fonctionnaires maritimes et coloniaux sous Louis XIV : LES BEGON - Editions Albin-Michel - 1932 - 330 pages - Arbre généalogique - 16 gravures

[2] J. HAEGMANN - 1979- Tuberous Begonias : Origin and development - p. 7 - Part 3 : Discovery of Begonias.

[3] Yvonne BEZARD, elle-même donne deux dates. Il naît le 25 décembre page 12, et le 26 dans l’arbre généalogique de la fin de l’ouvrage. Peut-être y a-t-il confusion avec un acte de baptême? Cette cérémonie, à cette époque, fréquemment effectuée le jour même ou le lendemain de la naissance se substituait souvent dans les actes et les écrits à la véritable date de naissance.

[4] L’Hôtel d’Alluye, au 8, rue Saint-Honoré, fût construit en 1508 pour Florimond Robertet, successivement trésorier de Charles VII, Louis XII et François 1er. Il existe toujours et abrite aujourd’hui le siège social d’une société d’Assurances (note de 1932)

[5]Y. BEZARD - P. 13.

[6] Y. BEZARD - pp.16-19

[7] Née à Blois, baptisée à Sainte-Solenne, le 29 mars 1645, décédée à Blois, inhumée dans l’église Saint-Honoré, le 25 décembre 1697.

[8] Y. BEZARD - pp. 20-21

[9] Y. BEZARD - pp. 21

[10] Yvonne BEZARD - pp. 23

[11] Yvonne BEZARD - pp. 24,25.

[12] Yvonne BEZARD - pp. 30

[13] Yvonne BEZARD - pp. 33

[14] Yvonne BEZARD - pp. 34

[15] Yvonne BEZARD - pp. 37

[16] Lettres de Michel BEGON, annotées par L. Delavaud et Ch. Dangibaud (Archives historiques de la Saintonge et de l’Aunis, t. XLVII, 1925), p.12.

[17] Yvonne BEZARD - pp. 38

[18] Yvonne BEZARD - pp. 49

[19] Yvonne BEZARD - pp. 79

[20] Yvonne BEZARD - pp. 157

[21] Yvonne BEZARD - pp. 175

[22] PLUMIER Description des plantes de l’Amérique avec leurs figures..., Paris. Impr. Royale, 1693, in-fol.

[23] TOURNEFORT : Institutiones Rei Herbariae : « Begoniam appellavit clarissimus Plumierius, tanquam perenne observantiae suae monumentum erga Illustrissimum virum D. D. Bégon, Regi ab intimis consilis et rei nauticae Praefectum in ora Santonum... »

[24] Yvonne BEZARD - pp. 176

[25] Yvonne BEZARD - pp. 8, 9

[26] « Le P. Plumier, qui avait déjà inventé le genre Begonia en l’honneur de Michel BEGON, lequel l’avait envoyé herboriser aux Antilles, fit imprimer à Lyon en 1701, un livre enrichi de figures, L’Art de tourner en perfection, dédié à BEGON. Fagon l’envoya en Amérique pour étudier le quinquina. Il mourut en route, près de Cadix, à Sainte-Marie en 1704. On trouva dans son cabinet les manuscrits en latin et en français, pour faire douze volumes, dont un traité sur les poissons, oiseaux et les simples d’Amérique cf. Moreri Dictionnaire historique »